ENGLOS – action de blocage de l’autoroute A25 – 26 mai 2016 Rendez-vous à 5h30 sur un parking, les manifestants récupèrent de quoi mettre en place une barricade sur l’autoroute A25. Pour se rendre sur le lieu de blocage, nous marchons près de 10 minutes. En passant sur le pont, les camions klaxonnent à tout va en soutien. Nous entrons sur l’autoroute A25 par une bretelle de sortie. En arrivant sur les lieux, un premier groupe s’était donné rendez-vous ailleurs avec la matériel pour bloquer. Les manifestants apportent de quoi fournir la barricade. Une seule voie sera bloquée tout au long de l’action. Celle-ci est bloquée par des pneus, des grilles et tout ce qui a pu être trouvé sur le chemin. Des syndicalistes ont accroché une banderole pour le retrait de la loi travail sur le pont. Le soleil se lève, les traits tirés, les manifestants se donnent de la force avec un café bien chaud. Devant la barricade, quelques pneus brûlent pour marquer l’action. La fumée dégagée par les pneus en feu est visible sur de nombreux kilomètres depuis l’action de blocage de l’A25 Les syndicalistes occupent la route et observent l’embouteillage se former rapidement. 1h plus tard, la police arrive sur les lieux pour constater le blocage. Elle négocie pour que cette action se passe dans le calme. Des manifestants de tous bords et horizons convergent sur cette action. Nuit Debout est également présente. Beaucoup d’automobilistes klaxonnent en soutien aux actions. D’autres vocifèrent des insultes en passant rapidement soulagés d’être « libérés » De l’essence est versée sur l’ensemble de la barricade suite à l’arrivée d’un quinzaine de policiers casqués. Après négociations, les policiers postés de l’autre côté de l’autoroute retournent dans leurs véhicules. Le feu est alimenté par les pneus de la barricade sur l’action de blocage de l’A25 Une fumée de plus en plus épaisse se dégage du feu. Le police décide de fermer l’autoroute car le brasier grossit de minutes en minutes. La barricade prend entièrement feu. Une forte chaleur se dégage. Le bitume commence à fondre. La police et le personnel de la DDE observent le feu en attendant l’intervention des pompiers que nous ne verrons pas. Les grilles restantes sont étalées sur l’ensemble des voies et tout le monde décide de quitter les lieux vers 9h. Pour se rendre plus vite sur d’autres actions, nous sommes près de 15 personnes à grimper dans une camionnette. Pas de lumières, des coups de volants hasardeux laissent craindre que la police arrête tout le monde. Quelques minutes plus tard nous retournons au parking. Il est 9h30, d’autres actions démarrent.