LE 1ER DÉCEMBRE – CAMPAGNE CONTRE LE VIH #909090 – Planning Familial AUDREY SENON – Militante – 20 ans de lutte contre le VIH. « On ne parle plus du VIH, il faut le remettre au devant de la scène. Les traitements ont évolué mais la sérophobie reste. » VINCENT BALEUX – Militant LGBTQI « L’information et la formation sur le sida doivent impérativement se faire pour que le sexe reste du plaisir. » LAURENT ALBECQ – Militant dans l’ombre et Conseiller en insertion professionnelle. « Séropositif, ce n’est pas un poireau qu’on a sur le nez. Ces campagnes de prévention contre le VIH doivent toucher tout le monde et éviter la peur et la stigmatisation des personnes contaminées. » GASPARD SOHIER – Humainement militant « Il est grand temps de réinvestir la prévention vu le nombre de contamination. Il y a encore beaucoup de boulot et il faut que l’Etat se mobilise. » MELISSA CAMARA – Militante féministe « Je suis d’une génération qui a oublié le militantisme. On n’a pas gardé les expériences du passé. En tant que militante, je lutte contre toutes les formes de discriminations et la sérophobie en fait partie ! » MARIE-SIXTEEN – Novice – Couvent du Nord – Les soeurs de la perpétuelle indulgence « Faire cette campagne de prévention c’est important pour être visible et pour lutter contre la honte culpabilisatrice. » LUCIE VIDAL – Par cette campagne nous voulons rappeler que le Sida est toujours là. Alors que le nombre de contaminations et la stigmatisation ne reculent pas, nous regrettons le désengagement des pouvoirs publics tant au niveau de la prévention que de l’accompagnement des personnes vivant avec le VIH. GUILLAUME DEREGNAUCOURT – Militant contre le sida « Avec 23 ans de lutte contre le sida, je me sens concerné et des amis sont touchés par la maladie. Cette campagne a du sens également pour moi dans la lutte contre la sérophobie. STOP A LA SEROPHOBIE ! » JEREMIE CREPEL – Militant LGBT et féministe « Un objectif – Il faut éradiquer l’épidémie du sida avant 2030 ! » AURELIE CARTON – Enseignante et militante « La prévention? Parce qu’il ne faut pas oublier. Et pour ne pas oublier, il faut répéter » SARAH – Héritière, fille d’infirmière qui dans les années 80 faisait des dépistages « Il y a 2 choses importantes dans cette campagne de prévention. Il faut les mêmes droits pour toutes et tous et lutter contre toutes les discriminations. » GABY LEATHER – Mister LEATHER Hauts de France 2017 « Cette campagne est importante pour moi pour 2 raisons. Tout d’abord, en tant qu’infirmier, la prévention c’est mon métier. Ensuite, le VIH, j’ai des amis qui ont contractés le virus. En tant que Mister Leather, je profite de cette visibilité pour faire de la prévention et donner de mon temps pour faire évoluer les mentalités. » MANU GIMONDI – Militant et professionnel SIS – Animation 2016 et 2017 sont des années charnières dans la lutte contre le VIH par la contraction des financements et la réorientation des politiques de santé publique. La prévention fonctionne en binôme professionnel / bénévole et les deux sont nécessaires pour lutter. SOEUR SISSY-PHYLLIS – Couvent du Nord – Les soeurs de la perpétuelle indulgence « Soeur depuis 3 ans, j’ai rejoint le mouvement pour militer autrement. Au delà du message, c’est promulguer la joie et le rejet de la honte. A 2, à 3 ou 4 1/4, protégez-vous et vos partenaires. » PASCALINE DELHAYE – Militante « Pour ne pas oublier les risques de contamination, il faut insister sur les campagnes de prévention pour la jeune génération. Le virus existe toujours. » SABRINA SENECAL – Conseillère au Planning familial « Pour ne pas penser que le sida n’existe plus, il faut rendre visible les personnes et ce fléau qui perdure. » VERONIQUE SEHIER – Militante et co-présidente du planning familial « Il y a 2 choses importantes dans cette campagne de prévention. Il faut les mêmes droits pour toutes et tous et lutter contre toutes les discriminations. » MARIA PI – Conseillère au Planning Familial « Le VIH est une question de santé publique. On se doit de faire de la prévention et de maintenir l’alerte ! » GWENAELLE DEKEISER Les campagnes de prévention de l’Etat disparaissent. Elles laissent place aux discours erronés : «C’est pas grave, on en guérit». Alors, il faut faire ces campagnes de prévention pour changer l’image de cette maladie et rappeler que ça peut arriver à tout le monde.